“KB” a donc décroché son maintien en N1 dès la première phase du championnat. Mais dans une atmosphère loin d’être festive après la défaite (98-101) samedi face à Charleville.
Le promu et petit poucet Kaysersberg qui décroche le maintien après les 26 matches de la saison régulière : on pouvait imaginer la salle Faller en feu. Il n’y a même pas eu une étincelle. Le KABCA s’est incliné dans un match qu’il aurait pu gagner et il peut remercier Boulogne d’avoir fait le job contre Get Vosges pour lui éviter un play-down qui aurait été bien mal embarqué…
« Les mecs n’ont pas justifié l’argent qu’on leur donne »
« Mon sentiment dominant, c’est que les mecs n’ont pas justifié l’argent qu’on leur donne, peste le coach Fabien Drago. Je suis assez d’accord quand on entend des joueurs professionnels dire que c’est avant tout un sport et un plaisir, mais il ne faut pas oublier qu’il y a de l’argent sur la table. Et je suis particulièrement contrarié parce qu’on répète tous les samedis les mêmes erreurs. Il faut croire que dans mon équipe, je n’ai pas joueur capable de tenir un score, de tenir un match. »
Et le technicien de préciser à qui s’adressent des propos extrêmement durs : « Ça vise tous les joueurs-cadres. Les joueurs sont payés pour jouer des matchs et donner du plaisir aux partenaires et aux supporteurs, et on ne l’a pas fait. »
Son équipe n’a pas été capable de se mettre à l’abri par elle-même alors qu’elle disposait de trois occasions lors des trois dernières journées pour le faire…
« C’est compliqué, le sentiment est mitigé, avoue Laurian Tarris. On a fait notre meilleur match offensif. On n’avait jamais marqué 98 points en N1, mais on a oublié de défendre. Reste qu’avec toutes les péripéties de cette saison, on se maintient. C’est miraculeux, vu comme on était parti. »
« Le plus dur est fait »
« On va dire que l’essentiel est assuré, abonde Kevin Walter. Même si ces deux-trois dernières semaines ont été compliquées, le plus dur est fait. Maintenant, c’est du bonus. J’espère que tout le monde va se libérer et on va essayer d’aller le plus haut possible. »
« C’est très rare d’être satisfait quand on perd à domicile en encaissant 101 points, synthétise l’entraîneur-adjoint Laurent Bicart. Il faudra cependant remettre les pendules à l’heure. » Kaysersberg a maintenant quinze jours pour mettre à plat ses problèmes avant le début de la deuxième phase…
Source : DNA, Guy Thomann (https://www.dna.fr/sports/2019/03/11/le-maintien-pas-la-fete)