Généreux dans l’effort mais trop maladroit, Kaysersberg s’est incliné hier soir d’une courte tête (69-77), et après prolongation, à domicile contre Rueil.
Pas le temps de cogiter. Quatre jours après une large défaite face au SLUC (65-100), Kaysersberg retrouvait son parquet pour ouvrir sa deuxième saison erueiln Nationale 1. Et en face, avec Rueil, c’est un nouveau gros morceau qui lui faisait face. Note positive, tout de même, les Vignerons pouvaient enfin compter sur leur Américain Weisbrod, à l’imposante genouillère, au contraire d’Acker toujours handicapé par sa blessure au poignet.
En dedans lors de l’entame de match, dominé sous son panier (2-8, 2e ), « KB » a rapidement retrouvé ses esprits en faisant bien bouger la balle en attaque. Et un primé de Malonga l’a placé en tête pour la première fois de la partie (16-13, 5e ). Las, le 9-0 à suivre ne permettait pas de décramponner une physique formation francilienne.
Un scénario qui se répétait dans le deuxième quart. Rueil s’appuyait sur le massif Kovanusic dans la peinture pour refaire son retard (26-24, 11e ). Mais à nouveau, en se montrant intense en défense et en mettant du rythme de l’autre côté du parquet, Kaysersberg reprenait ses aises. Et chacun participait au festin offensif (40-30, 17e ). Mais un coup de mou dans la dernière minute anéantissait quasiment tous les efforts haut-rhinois (42-39, 20e ).
Trois pertes de balle consécutives et une antisportive mettaient le KABCA dans l’embarras (46-47, 25e ). Face à la défense très agressive des Rueillois, marquer un panier devenait subitement mission impossible. Plus personne ne trouvait plus les bonnes lignes de passe. Et l’adresse extérieure n’était plus au rendez-vous (53-54, 30e ).
Une prolongation fatale
A l’énergie, dans ce duel âpre, « KB » refusait pour autant d’abdiquer à l’image d’un Brusokas formidable de combativité (59-59, 34e ; 65-65, 38e ). Ce chassé-croisé allait forcément se jouer sur des détails. Les dernières possessions étaient cafouillées des deux côtés. La prolongation était au bout de l’effort. Malheureusement pour les Alsaciens, la lucidité les abandonnait au pire moment. Et Rueil en profitait pour mettre fin au suspense sur la ligne des lancers (69-77).
Source : L’Alsace, Julien-Thomas Will (DNA)