La victoire (61-90) de Kaysersberg, mardi au Centre Fédéral, était attendue. « KB » n’a pas laissé de plumes dans un endroit où presque toutes les équipes devraient s’imposer. C’est bon pour le moral avant la réception de Pont-de-Chéruy samedi (20 h).
Le score de mardi est sans appel (61-90) et traduit la différence entre une équipe du Centre Fédéral avec de très jeunes joueurs en apprentissage et une autre de Kaysersberg avec beaucoup plus de métier. Fabien Drago, le coach de « KB », a apprécié la façon dont s’est déroulée cette rencontre.
Fabien, une large victoire sans se faire peur : c’est ce qu’on peut appeler une soirée satisfaisante ?
La crainte, c’était de perdre ce match. Une fois que c’est passé, on a tendance à relativiser, mais on est tout de même contents d’avoir passé cette étape. C’était une équipe athlétique, avec beaucoup d’amplitude, de rythme, de physique. Ce sont des gamins de 15 à 17 ans maximum, qui vont à mon avis progresser très vite et surprendront probablement d’autres formations à l’avenir. On est satisfaits d’avoir franchi cet obstacle.
Vous avez su éviter de vous mettre en danger…
Lors des premières minutes, on a un peu digéré le voyage et dû prendre la mesure de notre adversaire. Ce n’est pas un basket qu’on a l’habitude de voir en Nationale 1. C’est jeune, très académique et agressif. Il a fallu s’adapter et on a su le faire tout de suite. Notamment Kevin Walter et Jonathan Godin, qui ont immédiatement trouvé de l’adresse. Ça nous a facilité la tâche. À la mi-temps, on avait une dizaine de points d’avance, qui est ensuite passée à une vingtaine et nous a permis d’assurer la victoire tranquillement.
Avec un effectif diminué, ça vous a également permis de répartir au mieux le temps de jeu ?
En effet, chacun a pu prendre part à cette victoire. Par exemple, Arthur Buttner a joué presque 18 minutes. À l’inverse, ça nous a permis de préserver et de faire souffler Karolis Brusokas, qui avait une gêne au niveau du dos.
Par ailleurs, l’intégration de Colton Weisbrod se poursuit ?
Tout à fait. Il a fait un match sérieux dans une rencontre où ça bougeait avec beaucoup d’agressivité. Je l’ai senti surpris par ce basket particulier auquel il n’est pas habitué. Mais il a su s’adapter en inscrivant 12 points et en apportant son écot. Il poursuit peu à peu sa progression physique.
Une large victoire était le meilleur moyen de préparer la réception de Pont-de-Chéruy ?
On a fait ce qu’il fallait. On va continuer à travailler, sachant que de toute façon, Rosaire Malonga ne sera pas de la partie et que David Acker se fait opérer aujourd’hui de la main. On va lui ressouder le ligament et il faudra compter trois mois d’indisponibilité. Pour l’instant, on continue avec le même effectif. On sera amené à réfléchir en fonction du diagnostic qui sera établi pour Rosaire. En attendant, on fait confiance aux joueurs qui sont en place.
Source : L’Alsace, Guy Thomann