Les Haut-Rhinois n’ont tenu qu’un quart-temps sur le parquet de la lanterne rouge Feurs (84-66), la faute à une adresse fuyante et de nombreuses pertes de balles.
Le KABCA prend rapidement les commandes sous l’impulsion de Walter de loin et Weisbrod dessous (2-7 à la 4e ). Les Foréziens se rapprochent à la faveur de quelques balles des Haut-Rhinois gaspillées (8-9 à la 6e ) s’en suivent plusieurs égalités.
Les Alsaciens prennent les devants (18-21 à la 8e ), mais Kaysersberg n’aura été devant au score qu’à peine plus de quatre minutes. Les Haut-Rhinois reprennent l’ascendant en continuant de peser lourd dans la raquette, mais les locaux, à la recherche de leur première victoire, sont plus remontés que jamais à l’image de Mensah. Buttner ramène les siens à hauteur au buzzer.
Feurs accentue sa pression défensive, vole des ballons précieux, cadenasse la raquette. Kaysersberg n’aligne que 4 points en sept minutes. Les locaux font tourner la balle et s’envolent une première fois 42-28 (17e ). Tyungu s’impose dans la raquette tandis que Wiltz fait parler la poudre derrière l’arc avec deux primés (48-30 à la 18e ).
Les Vignerons pas dans le rythme
Weisbrod (13 points lors de cette première mi-temps) est le seul à surnager pour les Alsaciens. Il sonne la révolte pour les siens en se battant comme un beau diable. Un temps mort de Fabien Drago avec un passage en zone contrarie les hommes de Benjamin Avon.
Au retour des vestiaires, le jeu devient moins propre du côté visiteur et Feurs continue de mettre la pression (57-43 à la 25e ). Les locaux s’arrachent, se battent, plongent, ne renoncent pas. Joseph marque de loin. Weisbrod est bien pris. Le public pousse, Feurs croque dans les lacunes des Haut-Rhinois et produit un jeu bien léché.
Le KABCA n’a plus la maîtrise du rebond. L’adresse est aux abonnés absents, même les lancers francs ne rentrent plus. Fabien Drago change les défenses, fait tourner son effectif, prend des temps morts, rien n’y fait. Les coéquipiers de John Beugnot gèrent le dernier quart-temps. Pour Kaysersberg, c’est un match à oublier très vite.
Source : L’Alsace, Alain Blain / Photo: Paul Willis