Rosaire Malonga, la positive attitude

Bien que lâché par son adresse, Rosaire Malonga (24 ans, 1,88m) n’en a pas moins été très en vue, samedi à Rueil. En dépit des difficultés traversées par son équipe, le meneur de Kaysersberg ne jette pas l’éponge.

e n’est pourtant pas faute d’essayer. Depuis son retour de blessure, Rosaire Malonga n’hésite pas à prendre ses responsabilités. Le meneur de Kaysersberg n’a pas encore réenfilé la « casquette de tueur » – dixit son entraîneur Fabien Drago – qu’il portait cet été en préparation. Mais il y met du sien.

Samedi, lors de la défaite à Rueil (89-73), l’ancien joueur de Montbrison s’est démultiplié (16 points, 4 rebonds, 5 passes décisives et 4 fautes provoquées). Il est malheureusement parti sans laisser d’adresse (6 sur 18 aux shoots), à l’image de sa formation, plombée par un manque criant de réussite à trois points (6 sur 24) et aux lancers francs (7 sur 17).

« J’y crois dur comme fer »

Ce déchet en attaque peut aisément s’expliquer : opéré du ménisque au début de l’automne et éloigné des parquets pendant deux mois, Rosaire Malonga n’a pas encore retrouvé toutes ses sensations. « Je pense être à 70 % de mes moyens, souffle-t-il. Je souffre d’un manque de puissance au niveau des jambes. »

Forcément problématique, pour un garçon qui mise beaucoup sur sa force de percussion… « Ça va revenir », positive-t-il.

L’ex-espoir de Boulogne-sur-Mer a déjà accompli l’essentiel du boulot, au contact d’Horia Racolta, le kiné de “KB”. S’il a légitimement été « frustré de ne pas pouvoir aider [ses] coéquipiers », durant les dix matches dont il a été privé, le meneur présente l’avantage de ne pas avoir été impacté mentalement par le cycle aller catastrophique de son équipe. Cela se ressent dans son discours, résolument optimiste. « J’ai confiance en mes partenaires, insiste-t-il. On va se maintenir, j’y crois dur comme fer. »

Rosaire Malonga a quelques bonnes raisons de garder la flamme. Primo, l’effectif kaysersbergeois sera bientôt « à peu près au complet ». Il est en effet prévu que le pivot David Acker, victime d’une fracture du poignet en préparation, réintègre le groupe d’ici dix jours. Deuxio, le KABCA « joue mieux », aux dires de son jeune chef d’orchestre. « À Rueil, on n’a pas été mauvais. Nous avons simplement perdu quelques balles dans le quatrième quart et ça nous a coûté le match. Mais il ne faut pas se mentir : on affrontait quand même le deuxième du championnat. »

Ce mardi (20h), les Vignerons donneront l’hospitalité au Centre Fédéral, réduit au rang de faire-valoir en N1 (14 défaites en autant de journées). « La victoire est impérative, ne peut qu’affirmer Rosaire Malonga. On est pros, on se doit d’aborder cette rencontre comme il se doit. »

Si tel est le cas, “KB” renouera avec le succès, après neuf revers d’affilée. Il est plus que temps…

Source : DNA, Amaury Prieur

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