Et surtout la santé !

Après une première partie de saison pourrie par les blessures, et en cette période de vœux pour la nouvelle année, le KABCA ne souhaite rien autant que de pouvoir compter sur toutes ses forces vives pour finir le championnat. A Orchies, cet après-midi, il sera presque au complet.

Quand on demande à Fabien Drago ce qu’on peut souhaiter au KABCA pour 2020, la réponse n’est pas forcément celle que l’on attend. Pour un club englué dans le bas de tableau de N1 (12e ), on imagine que le maintien est ce qui vient en premier à l’esprit. Le coach kaysersbergeois voit les choses un peu différemment.

« Je souhaite qu’on puisse exprimer tout notre potentiel et montrer notre vrai visage, lance-t-il. Psychologiquement, cette première partie de saison a été frustrante puisqu’on a toujours eu des éléments importants sur le flanc. Ce qui ne nous a pas permis de préserver nos chances de nous maintenir directement. »

« Tout le monde est mobilisé pour rester en Nationale 1 »

Effectivement, avec cinq victoires de retard sur la 10e place synonyme de troisième bail en N1, c’est un miracle qu’il faudrait à “KB” pour éviter les play-downs. Néanmoins, le championnat est ainsi fait que « même dans la douleur, on peut se maintenir ». A condition d’être « armé » pour éviter la relégation.

Petit à petit, l’infirmerie s’est vidée. Malonga (genou) et Acker (poignet), qui a disputé son premier match avant la trêve contre GET Vosges (79-86), sont opérationnels. Diagne (élongation aux ischio-jambiers) sera, lui, de retour cet après-midi à Orchies. Il ne reste plus qu’à Jonathan Godin à patienter encore un mois pour soigner sa fracture du scaphoïde.

Fataliste face à l’avalanche de blessures qui l’ont grandement handicapé, le club haut-rhinois ne s’est pas pour autant apitoyé sur son sort. D’abord en montrant un visage convenable sur le terrain, ce qui signifie ne pas prendre chaque week-end un éclat. Ensuite en cherchant à renforcer son effectif dans la mesure de ses moyens. Il y a eu le court intermède Joseph (deux matches), l’arrivée de Lissossi, le départ de l’Américain Weisbrod et le renfort fin décembre du Lituanien Redikas.

« Le club est resté actif, les dirigeants et les partenaires ne se sont pas résignés. Tout le monde est mobilisé pour rester en Nationale 1, souligne Fabien Drago. On n’a plus de joker mais on n’est pas mort. On croit en nos chances. On veut profiter des neuf matches qui restent (en saison régulière) pour refaire de notre salle une forteresse imprenable, faire plaisir à notre public et retrouver de la confiance (en vue des play-downs). »

« En 17 années de coaching, c’est la première fois qu’on se pose la question de la relégation. C’est nouveau. », Fabien Drago, Entraîneur du KABCA

La première de Redikas

Après avoir coupé six jours, et retrouver un peu de fraîcheur mentale dans cette saison pénible, les Vignerons ont foulé le parquet de la salle Faller dès le 27 décembre. Et c’est donc quasiment au complet, même si certains joueurs doivent encore retrouver le rythme, qu’ils vont affronter cet après-midi dans le Nord l’une des deux seules équipes (avec le Centre Fédéral) qu’ils ont battues cette saison. L’occasion pour l’arrière-meneur Redikas, qualifié in extremis, de montrer « le gros bagage basket » qu’on lui prête.

« Je pense qu’il sera opérationnel de suite, indique le technicien haut-rhinois qui ne veut pas galvauder ce déplacement à Orchies (9e ). C’est un club qui pourrait se retrouver avec nous dans la charrette, donc on doit prendre ce match très au sérieux (en play-downs, seules les confrontations directes seront comptabilisées, ndlr). Il y a des affiches (Feurs et Besançon notamment) qu’on ne devra pas louper. On veut vivre une fin de saison passionnante et stressante. »

En espérant qu’il ne s’agisse pas là d’un vœu pieux…

Source : DNA, Julien-Thomas Will

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