Auteur d’un match très consistant, Kaysersberg a subi une défaite cruelle, face à Saint-Vallier.
Pris à la gorge d’emblée par la défense drômoise, le KABCA doit patienter 3’28’’ avant d’inscrire ses premiers points, sur deux lancers francs signés Redikas (2-5, 4e ). Le nouveau meneur lituanien de ‘‘KB’’ prouve qu’il a déjà trouvé ses repères en plantant deux paniers primés d’affilée (10-13, 7e ).
Reconverti en remplaçant de luxe, le ‘‘pistolero’’ Walter dégaine à son tour en périphérie (19-17, 10e ).
Le deuxième acte confirme la tendance. Intransigeants au marquage, les hommes de Fabien Drago profitent, entre autres, de l’abattage de Brusokas dans la raquette pour s’offrir un mini-break (29-22, 17e ). Hélas, Kaysersberg pèche par précipitation et, ce faisant, commet quelques imprécisions. Les dégâts sont en partie effacés par ce ‘‘buzzer beater’’ somptueux de Malonga à dix mètres du cercle (37-32, 20e ).
Les Alsaciens n’affichent plus tout à fait la même intensité, au retour des vestiaires. St-Vallier les rappelle instantanément à l’ordre, en leur infligeant un 7-0 à la vitesse éclair (39-39, 23e ).
Furieux, Drago pose un temps mort en catastrophe. Le gros coup de gueule de l’entraîneur est heureusement suivi d’effets (46-39, 25e ). Dans le sillage de son pivot Acker, soudainement transformé en machine à dunks, le KABCA reprend le contrôle des débats. Mais St-Vallier n’est pas 2e de la poule pour rien. Les missiles longue distance de l’ailier US Quincy Jones jettent un froid dans les tribunes (52-53, 30e ).
Les soucis prennent fin grâce à Lissossi, dont la patte gauche fait mouche par deux fois au-delà des 6,75m. Et comme son homologue Walter y va lui aussi de son petit shoot derrière l’arc, la tentation de croire à l’exploit est réelle (61-53, 32e ).Le money-time est irrespirable. Asphyxié par la défense visiteuse, et outrageusement dominé au rebond, ‘‘KB’’ encaisse un terrible 15-3 (72-77, 39e ).
Avec l’énergie du désespoir, les Vignerons s’offrent une balle de match. Las, Walter voit sa tentative rebondir sur l’arceau.
Source : DNA, Amaury Prieur