Avant d’entamer les play-downs de N1 dans quinze jours, les Kaysersbergeois ont achevé la saison régulière sur une victoire probante face à Andrézieux-Boutheon hier (98-86). Une manière d’envisager l’avenir avec un peu plus de certitudes.
A l’occasion de ce dernier match de la première phase du championnat de France de Nationale 1, hier soir à la salle Faller, Kaysersberg était toujours privé des services de Malonga, blessé de longue date, ainsi que de Buttner, victime d’une élongation durant la semaine. En revanche, Fabien Drago a enfin pu compter sur Laurian Tarris et Jonathan Godin, de retour de leur blessure.
Le début de la rencontre, entre les locaux qui préparent les play-downs et des visiteurs d’Andrézieux-Boutheon assurés de jouer les play-offs intermédiaires, était équilibré et engagé, Moukenga et Colimon répondant à Govindy et Lissossi (10-10, 5e ).
Même si ce match n’avait pas d’enjeu majeur, l’engagement était de mise au sein des deux formations. Pour preuve cette pluie de fautes sifflées – 17 rien que dans la première période (23-22).
Godin et Lissossi en verve
Sous l’impulsion de Foucault, Andrézieux tentait une première échappée au début du deuxième quart, mais Govindy dans la raquette, Lissossi en périphérie et Tarris de loin redonnaient cinq points d’avance à leur équipe (37-32, 15e ).
Il était dit que les deux équipes ne se lâcheraient pas d’une semelle et Colimon, au-delà des 6,75 m (3/3), ramenait son équipe dans la roue des Alsaciens (39-35). Ces derniers profitaient toutefois d’un passage à vide de leurs adversaires pour faire le premier grand écart.
Sous l’impulsion d’un Godin des grands soirs – sept passes décisives en première période -, les Kaysersbergeois allaient effectuer un récital qui leur permettait de prendre leurs aises au tableau d’affichage en l’espace de trois minutes par Lissossi (7/7 à deux points), Brusokas et Bourblanc (45-35, puis 53-37, 19e ).
Au retour des vestiaires, la défense tout terrain des Foréziens ne changeait rien à l’affaire. Certes, Colimon, encore lui, et Moukenga frappaient de loin, mais Govindy et Redikas leur répondaient du tac au tac, tandis qu’Acker se régalait sous le panier (64-46, 25e , et 75-56, 28e ). Les Alsaciens faisaient plaisir à leur public, mais un 9-0 signé Foucault et Aukstikalnis leur rappelait qu’un match dure 40 minutes.
D’autant que Foucault, intenable, ramenait Andrézieux à six points au début du dernier quart (75-69, 32e ). Le KABCA venait d’encaisser un 13-0 et n’en menait pas large. Les hommes de Fabien Drago allaient toutefois refaire surface, mais restaient dans le viseur des Stéphanois (87-78, 37e , puis 89-84, 39e ).
Les Kaysersbergeois ont certes une nouvelle fois eu très chaud, mais ont conservé le gain de la rencontre au prix d’un final rondement mené.
Source : L’Alsace, Hubert Himburg