André Hermann, le retour

Après un premier passage réussi lors des deux dernières saisons du club en Nationale 2, André Hermann est de retour au KABCA, dans le rôle si important de préparateur physique. « Dédé » nous explique comment les joueurs ont travaillé physiquement lors de cette avant-saison pour réussir un championnat performant dans ce domaine.

André Hermann, 3 jours avant le premier match officiel, Est-ce que les joueurs sont prêts physiquement ?

On est sur la bonne voie, c’est un premier point. Ensuite, on n’a pas de blessés, et ça respecte un des principes essentiels de l’activité, de manière à ce que le collectif puisse s’exprimer. Jusqu’à présent, on a vu tout ce qui était renforcement musculaire, travail de la vitesse, aérobie. Maintenant, on va commencer à cibler individuellement le travail par rapport au déficit de chacun et à ce qu’on a vu lors du dernier match de prépa contre Mulhouse, lors duquel les joueurs ont fait preuve de pas mal d’engagement, se sont investis sur un plan physique. Mulhouse est quand même appelé à jouer les premiers rôles en N1 et nous a offert une excellente opposition dans ce domaine.

Depuis la reprise, comment avez-vous trouvé les joueurs, sur le plan, physique ?

Yannik (Blanc) et Maxence (Dadiet) par exemple, sont sur la bonne voie. Cameron (Naylor) est arrivé il y a une semaine, et est en progression. On fait le maximum pour que dans 8 jours, on puisse répondre présent à notre premier rendez-vous en championnat.

Le match de coupe contre Lille n’est donc pas un objectif en soi ?

Ça reste évidemment une belle vitrine parce que c’est une équipe de pro B, et on fera du mieux possible.  Maintenant, l’objectif premier reste clairement le championnat où on veut jouer le milieu de tableau. D’ici le week-end prochain, on va entrer dans une période où on va refaire du jus, jouer sur des récupérations complètes pour remonter au mieux la pente physique et être prêts vendredi prochain.

Disputer ce match de coupe de France mardi change-t-il quelque chose ?

Oui, ce sera une bonne séance d’intensité. Il y a un côté psychologique qui intervient, comme dans les matchs de préparation, parce que ça donne une indication sur la valeur du niveau, donc l’investissement est optimal. Face au MBA par exemple, il y a eu de l’intensité, on a vraiment pu se situer et travailler, tirer des enseignements, aussi bien techniques, que tactiques et physiques.  A ce stade, les joueurs ne peuvent désormais plus se cacher, la vérité du terrain est là. A nous de faire le bilan et d’être prêts contre Lyon.

Qu’est-ce qui vous a fait revenir au KABCA ?

Le projet du club tel qu’il a été redéfini. On a senti une dynamique qui s’installait, une répartition différente des tâches, une dynamique au niveau des partenaires. Fabien (Drago) s’est entouré de Jordan (Faligant) qui est pro aussi. Le club a essayé de tout bonifier et de donner les moyens aux joueurs pour s’exprimer à ce niveau.

Quel est votre rôle exact dans cette nouvelle organisation ?

Mon rôle est d’abord de réduire au minimum les risques de blessures des joueurs, d’insister sur le côté préventif. Ensuite de les mettre en condition pour affronter physiquement les joutes de la Nationale 1, qu’ils soient en forme pour pouvoir exprimer tout leur potentiel. Il faut préparer les séances, les harmoniser avec Jordan et Fabien. Le travail physique est toujours lié à ce qu’ils demandent. Cela demande beaucoup de concertation. A l’époque, j’avais arrêté pour des raisons professionnelles et pour souffler, parce que l’investissement est quand même assez conséquent. On ne vient pas à l’entraînement de joueurs professionnels en tongs. On sent que le club est devenu plus « pro », avec de meilleures structures. Par exemple, j’ai plus de matériel à disposition, ce qui est fondamental dans mon travail.

Physiquement, une saison est faite de temps forts et de temps faibles. Comment les gérer ?

Pour l’instant, on est focus sur le début de la saison. C’est important parce qu’il faut rentrer dans une dynamique de victoires et ramener des points. J’espère que les joueurs auront un premier pic de forme dans une semaine. Ensuite, ce sera à nous de gérer l’entraînement pour qu’ils ne connaissent pas de gros trous. Pour y parvenir, on fera un travail individualisé, à la carte. On réajustera en fonction de chacun, que ce soit physiquement ou tactiquement, pour que l’équipe reste le plus performante possible physiquement tout au long du championnat.

 

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