Bilan correct après les matchs aller, objectifs inchangés pour les matchs retour.

A l’heure d’aborder la deuxième partie de la saison, Fabien Drago tire un bilan correct des matchs aller, qui doit tenir compte des nombreuses contrariétés qui ont affecté le KABCA depuis le lancement de la saison.

5 victoires et 8 défaites : le bilan comptable de KB à la fin des matchs aller n’a rien de déshonorant. « Mathématiquement, avec une victoire de plus, on aurait été confortables », estime Fabien Drago.. « La contre-performance, c’est la défaite  à domicile contre une équipe qui joue dans la même cour que nous, Pont-de-Chéruy, une très mauvaise opération pour nous.  A l’inverse, on a pris des victoires inattendues à Caen et contre Mulhouse. »

Le KABCA avait en effet idéalement débuté son championnat. Mais sa belle dynamique (4 victoires lors des 6 premières journées) a été plombée par les blessures.  « Elles sont arrivées et nous ont malheureusement  freinés au moment où on tournait bien, à plein régime, à la sortie de nos victoires à Caen et contre le MBA. Ça a été le début d’une descente compliquée, avec 5 défaites consécutives ».

Au bilan mathématique, il faut ajouter celui du jeu, encourageant, et qui peut lui aussi être amélioré, pour peu que les ennuis en tous genres veuillent bien  déserter la salle Faller : « Forcément, on peut faire beaucoup mieux. On a un potentiel énorme qu’on a vu sur les 5-6 premières journées, avec un collectif rôdé, soudé, bien huilé. Puis, on a été perturbés par le départ de Naylor, les indisponibilités des uns et des autres, celle de Tiegbé (Bamba) peu après son arrivée, de Sreten (Cabarkapa), d’Adam (El Ghazi). On a dû déplacer certains joueurs sur d’autres postes, comme Cédric André, énormément utilisé sur le poste 5 alors qu’il ne devait y faire que quelques piges.  De bouger un peu tout le monde nous a compliqué la tâche. »

Tous ces avatars ont forcément également eu une influence sur le collectif. « Quand tu es capable d’aller faire douter Caen  et chatouiller Le Havre avec seulement 7 éléments, c’est que tu es capable de produire un bon basket. Mais l’instabilité évoquée a agi sur la cohésion créée depuis le mois d’août, sur ce qu’on avait construit pendant des semaines dans la douleur, la sueur. On a eu des gros trous d’air au niveau mental à Besançon et Orchies. Ce sont aussi les défauts de la jeunesse. On peut surprendre n’importe qui mais on peut aussi avoir des périodes de gros doutes. C’est aussi pour certains la découverte de la division, on est passés par tous les états. Toute équipe peut vivre ce genre de moments dans la saison. Nous, on l’a eu assez tôt,  mais on ne va pas tout remettre en questions. »

Si les choses commencent à rentrer dans l’ordre, elles influent encore aujourd’hui sur le quotidien du groupe : « Avec toutes ces modifications, ces absences, ces  changements d’effectif,  on est plus dans l’adaptation,  moins dans les automatismes.  On essaye de retrouver ce qui nous réussissait au début de saison, mais on galère à pouvoir s’entraîner correctement, dans de bonnes conditions. L’objectif est de pouvoir réunir une équipe qui travaille ensemble et au complet. C’est arrivé une fois ou deux depuis l’arrivée de Tiegbé. Mais aujourd’hui, avec par exemple Maxence (Dadiet) qui est parti en sélection, on n’est toujours pas complets à l’entraînement.  Les joueurs sont à féliciter, qui restent travailleurs et studieux, malgré les difficultés à être à 10 aux séances. J’espère qu’on va vivre des moments un peu plus calmes pour continuer à travailler et s’appuyer sur les joueurs majeurs. Toute équipe a besoin de stabilité pour avancer. J’espère que les joueurs seront récompensés de leur persévérance et que des jours meilleurs vont arriver. »

Concernant le mini-championnat des équipes concernées par le maintien, lors des matchs aller, hormis l’accroc Pont-de-Chéruy et le rendez-vous raté à Besançon,  Kaysersberg a fait le job contre les autres rivaux directs, en s’imposant au Centre Fédéral, contre Avignon et  Epinal.  Pas de quoi dévier donc des objectifs fixés initialement : « On cherche  toujours avant tout à être dans les 10 premiers et de ne pas jouer la poule du bas, avec un objectif haut de la 8e place » indique l’entraîneur.  « Difficile de dire si on y arrivera. Evidemment, certaines victoires pourraient compter plus que d’autres.  Si on arrive à battre le centre fédéral, Besançon chez nous, et à faire des perfs à Avignon, Pont-de-Chéruy et Epinal, le maintien sera pas mal construit.  Tous ces rendez-vous font partie des matchs à 4 points. Mais toutes les victoires sont importantes pour sortir de la zone des quatre derniers. Si on devait  réaliser certains exploits à domicile, ils auraient également de l’importance, même si ça va être compliqué quand même  de recevoir  Caen, Chartres,  Le Havre, Orchies ou Boulogne. »

En attendant, il reste trois matchs avant les fêtes, à Lyon, face au Centre Fédéral et à Mulhouse. A domicile, la victoire sera indispensable. A l’extérieur, une « perf » constituerait un nouveau gros bonus.

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