KABCA- Caen 73-80 (17-20, 18-19, 14-18, 24-23). Salle Faller. Environ 300 spectateurs. Arbitrage de Mme Boitière et M. Sissoko.
KABCA : 22/61 tirs dont 7/24 à 3 points. 22/27 lancers-francs. 30 rebonds dont 9 offensifs (Dadiet 6). 11 passes décisives (Blanc 3). 16 balles perdues. 7 interceptions. 19 fautes personnelles.
Bamba 15, Dadiet 13, Walter (cap.) 16, Imhoff, Cabarkapa 9, Days, André 8, Lay Basse 4, Schotter, Blanc 8
Caen : 33/61 tirs dont 5/20 à 3 points. 9/14 lancers-francs. 42 rebonds dont 9 offensifs (Diame 9). 21 passes décisives (Romain 9). 16 balles perdues. 9 interceptions. 24 fautes personnelles.
Bracy-Davis 2, Igbanu 12, loubaki 5, Thibedore 18, Noël Pascal 6, Romain 15, Pope 6, Saumont 5, Diame (cap.) 6, Onaembo 2, Wiscart Goetz 3
Les impressions sont parfois curieuses. Après cette courte défaite du KABCA face au leader Caen, il y a d’un côté, celle de n’avoir pas été loin de l’exploit presque jusqu’au bout du match, de l’autre celle dégagée par les Normands qui n’ont jamais donné l’impression de se sentir en danger. Ce qui est sûr, c’est qu’à plusieurs reprises, Caen a eu l’occasion de tuer le match, mais qu’à chaque fois, « KB » a eu le mérite de ne pas lâcher le morceau et qu’avec un peu plus de réussite, le hold-up aurait été possible.
Une éventualité que rien ne laisse supposer au début de la rencontre, lors de laquelle Kaysersberg déjoue, au point d’être mené très vite 0-9 et de contraindre Fabien Drago à poser un temps mort après moins de deux minutes de jeu ! C’est donc le nouveau venu Lay Basse qui va débloquer le compteur. Ça va un peu mieux ensuite, ce qui se traduit au score (7-11 5e). Caen reprend ses distances (7-16), mais l’entrée de Kévin Walter fait beaucoup de bien. 9 points pratiquement d’affilée du capitaine et revoilà sa formation de nouveau dans le match (15-16). KB s’offre même un ballon pour passer devant avant de céder un peu de terrain en fin de quart-temps (16-20). Si Bamba marque les premiers points du deuxième quart-temps, le KABCA encaisse ensuite un 8-1 qui redonne de l’air aux Normands. Le repli est hésitant et des fautes d’inattention coûtent cher, l’écart grimpant à -12 (25-37 à la 18e). Heureusement, les Haut-Rhinois ont une belle réaction avant la mi-temps et profitent des approximations du leader pour revenir progressivement (29-37, puis 34-38). A la pause, rien n’est perdu.
Le retour des vestiaires est compliqué avec 6 points encaissés lors de la première minute. Comme en début de partie, Fabien Drago pose un temps mort après moins de deux minutes, à 40-47. Sans effet immédiat puisque l’écart repasse la barre des 10 unités (40-50, puis 46-57). Un trois points de Cabarkapa limite les dégâts (49-57) à la fin de ce troisième quart-temps. A l’entame des dix dernières minutes, Bamba donne de bonnes raisons aux siens d’y croire avec deux paniers, dont un à 3 points, et cette fois, c’est Caen qui pose un temps mort à 55-59. Ça n’empêche pas KB de s’offrir une balle pour revenir à hauteur. Malheureusement, elle n’est pas fructifiée et dans la foulée, Bamba prend une anti sportive qui permet aux Normands de se donner un peu d’air. Nouveau temps mort pour Kaysersberg à 56-65. Mais derrière, une technique est sifflée aux Alsaciens, et Thibedore fait très mal au KABCA (11 points pour lui dans ce dernier quart-temps). Revoilà les 10 points d’écart (56-66). 5 points de Kévin Walter redonnent de l’allant à son équipe (61-68). A 2’53’’ du terme, l’affaire est cependant mal engagée (64-74). Mais à défaut de montrer toujours du talent, le KABCA a beaucoup de cœur et grignote peu à peu son retard à coups de lancers-francs et de grosse défense. A 70-74 après deux lancers de Cabarkapa, Caen a perdu de sa superbe et ne fait pas trop le malin. Mais la réussite n’est pas au rendez-vous avec plusieurs tirs à 3 points qui ressortent du cercle. Sur une action pour revenir à deux points, Dadiet (victime d’une faute?) se fait bâcher et se blesse. C’est fini, Caen reprend ses distances (70-78) et un ultime panier à 3 points de Bamba n’y change plus rien.
Kaysersberg s’incline logiquement, en trouvant cependant des motifs d’espérer des jours meilleurs si l’état d’esprit continue à être au rendez-vous lors des prochaines sorties !
